30 octobre 2012: Solidarité avec les 6 jeunes communistes agressés à Grenoble

Déclaration de la Fédération de l’Isère du Parti communiste français

Vendredi 19 octobre dans la soirée, six jeunes communistes ont été la cible d’une agression méthodiquement planifiée par des militants qui se revendiquent sans ambiguïté possible de l’extrême droite et des mouvances proches du Front National.

Piégés, molestés à coup de barres de fer et de matraques, l’un d’entre-eux souffre d’une fracture importante au nez. Surveillés toute une partie de la soirée, les jeunes qui se réunissaient dans nos locaux ont d’abord été confrontés à une première tentative d’agression qu’ils ont été en capacité de maîtriser sans heurt.

Toutefois, il apparaît du traquenard dans lequel ils sont tombés quelques minutes plus tard alors qu’ils rentraient chez eux, que cette première attaque n’était rien d’autre qu’une tentative de les déloger, de les poursuivre et d’attenter à leur intégrité physique et morale.

Piégés rue Denfert Rochereau, les six jeunes militants ont d’abord cherché refuge dans un pub à proximité immédiate mais celui-ci a refusé de les abriter. Ce n’est qu’après le déversement d’un torrent de propos racistes, d’insultes et de menaces de morts, de tentatives de mettre celles-ci à exécution que les jeunes ont compris que leurs agresseurs étaient clients du bar dans lequel on les appelait à reprendre « sagement » leurs beuveries.

De tels agissements sont totalement inacceptables dans notre République.

Celles et ceux qui les commettent salissent la France comme d’autres avant eux la déshonoraient du temps de la collaboration fasciste avec l’occupant nazi. Bien que l’Histoire nous en éloigne, la montée de la haine raciale et la banalisation du discours socialisant et nationalisant du Front National, comme la banalisation politique et médiatique de leurs idées, de leurs discours, nous conduisent lentement vers l’embrasement de la société.

Communistes et Républicains, nous luttons encore et toujours pour la fraternité et l’unité de celles et de ceux qui subissent la violence et l’oppression du système de l’esclavage de l’Humain par l’Humain.

Solidaires des jeunes agressés et résolus dans le combat contre la haine, le racisme et la violence, nous invitons celles et ceux qui partagent cet horizon,
à

un rassemblement pacifique mardi 30 octobre 2012 à 18H00 à l’angle
de la rue Denfert Rochereau et du cours Berriat à Grenoble.

 

Grenoble, le 22 octobre 2012

Jérôme MARCUCCINI, Secrétaire départemental

Déclaration du MJCF:

Violente agression pour des raisons politiques

Vendredi 19 octobre à 23h, six Jeunes Communistes ont été agressés une première fois par un groupe se revendiquant ouvertement d’extrême droite alors qu’ils sortaient du local de la Fédération de l’Isère du Parti Communiste Français aux abords de la gare.

A 23h30 les militants des Jeunes Communistes ont subi une deuxième agression en tombant dans un véritable guet-apens tendu par une quinzaine de militants d’extrême droite armée de barres de fer, de matraques et d’autres armes, aux abords du D’enfer Pub situé rue Denfert Rochereau.

Suite à ces agressions, un militant communiste a été blessé au visage et s’est également fait dérobée ses papiers d’identité. Les menaces de morts proférés accompagnés de nombreuses insultes racistes ne font que confirmer le danger que représentent les idées d’extrême droite.

Ces agressions s’ajoutent à la longue liste des méfaits perpétrés depuis plusieurs années à Grenoble à l’encontre de nombreuses organisations de gauche.

La Fédération de l’Isère du MJCF condamne les agissements des groupuscules fascisants qui sévissent dans une certaine impunité en Rhône Alpes et en Isère.

Nous affirmons avec force toute notre volonté de ne pas céder aux intimidations et agressions de groupes fascisants et nous continuerons à mener le combat politique qui est le nôtre.

Une plainte a été déposée et nous espérons une réponse ferme de la part des pouvoirs publics condamnant ces agissements.

A l’heure où l’extrême droite tend à être banalisée par le monde politique ; ces événements confirment la dangerosité de l’extrême droite pour la vie démocratique.

Les Jeunes Communistes affirment avec force que céder à la haine, la xénophobie et au nationalisme ne mèneraient qu’à la division populaire. L’unité et la solidarité face à la crise sont aujourd’hui plus que nécessaires.

Fédération de l’Isère du Mouvement des Jeunes Communistes

 

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Vidéos du Meeting unitaire contre le Traité d’austérité de Fontaine le 5 octobre 2012

Les deux vidéos ci-dessous montrent que quelque soit l’issue finale des votes d’ici le mois de novembre, l’heure n’est pas au pessimisme, mais aux luttes pour déjouer tous les plans d’austérité.

Ce n’est pas parce que 477 députés ont osé voter favorablement à l’Assemblée nationale que notre peuple acceptera de passer à la moulinette du capitalisme, il faut oser et pour notre part, nous serons une force sur qui, les travailleurs pourront compter !

 


Meeting unitaire 1ère partie

Meeting unitaire 2ème partie

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Oui, nous agissons!

L’expression politique des élus du groupe « Communistes, républicains et partenaires » de la ville de Fontaine porte ce mois-ci sur le thème de la sécurité et notamment de la situation sur la commune.

 

Oui, nous agissons!

Présents sur le terrain, les élus de notre groupe savent que la sécurité publique est une préoccupation des Fontainois. Dans ce domaine, oui votre municipalité agit : les interventions régulières auprès du Préfet, de la Justice et de la Police Nationale, le doublement des effectifs de la Police Municipale et l’aménagement de nouveaux locaux, la mise en place d’une « veille mineurs » et d’un Conseil de prévention de la délinquance, la tenue d’un Conseil Municipal extraordinaire sur ce thème et le lancement d’une pétition, la décision d’installer des caméras de vidéo-protection place Louis Maisonnat et aux Fontainades concrétisent chaque jour l’investissement de vos élus sur le sujet. Dernièrement, nous appelions le nouveau Préfet à s’engager auprès de nous pour répondre pleinement aux inquiétudes des habitants.
La majorité met tout en action pour assurer la sécurité des Fontainois mais elle ne peut se substituer aux compétences de l’Etat en matière de justice et de moyens accordés à la Police Nationale. Là encore, la municipalité a pris ses responsabilités en exigeant la mise en place d’un vrai commissariat, et avait été même au-delà de son rôle en proposant de participer aux montages financiers. La Préfecture avait alors refusé par manque d’effectifs suffisants.
Dans la continuité des engagements pris avec la population, le Maire a rencontré le cabinet du Ministre de l’Intérieur le 4 octobre pour traiter de la problématique de la sécurité à Fontaine. Il y a associé les présidents de groupes, majorité et opposition. Il serait temps que ces derniers adoptent une attitude responsable car la souffrance des habitants ne doit pas être instrumentalisée a des fins politiciennes. C’est en tout cas le sens de notre démarche, d’intérêt général, au service de tous.

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NON au Traité d’austérité: Meeting Unitaire 5 Octobre à 20H, Salle Edmond Vigne Fontaine

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Avec la participation de :

  • Marie-Christine VERGIAT Députée européenne du Front de Gauche
  • Francis WURTZ Député honoraire européen
  • Stefano ALBERIONE Dirigeant national de la Rifondazione Communista

REFUSONS LE TRAITÉ D’AUSTÉRITÉ

EXIGEONS UN RÉFÉRENDUM !

En octobre, le parlement doit se prononcer sur le Traité pour la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG). Ce traité impose à toute l’Europe l’austérité et la soumission à la finance. La politique budgétaire de chaque État ne sera plus décidée par les gouvernements élus par les peuples puisque soumise au diktat de la Commission européenne.
Au nom de la rigueur, ce sont les services publics, les politiques de solidarité, la protection sociale et les mesures en faveur de l’environnement qui seront supprimés. Et si les États ne se soumettent pas. des sanctions financières seront appliquées par la Cour européenne de Justice (organisme « suprême », sans aucune légitimité démocratique), ce qui aggravera encore plus les difficultés des peuples !
À gauche, une autre issue politique est possible
En janvier 2012, le candidat François Hollande annonçait vouloir combattre le monde de la finance qu’il désignait comme une menace pour la démocratie. Au lieu de cela il a signé ce traité qui est, au mot près, identique à celui négocié par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Ce n’est pas pour cela que nous avons battu Nicolas Sarkozy !
Aujourd’hui, alors que l’activité économique s’affaiblit dans toute l’Europe, que les licenciements se multiplient, il y a urgence à sortir de cette spirale infernale. Urgence d’imposer une autre issue politique à gauche pour sortir de la crise. Urgence à se confronter à la finance, à faire entendre la voix des peuples d’Europe et donner la priorité aux besoins sociaux et environnementaux.
Exigeons un référendum !
Une majorité de la population souhaite se faire entendre sur la ratification de ce traité « Merkosy » qui, adopté, empêcherait de mener toute politique de rupture avec le capitalisme. Le Front de Gauche se bat depuis plusieurs mois pour qu’un référendum se tienne et pour que s’ouvre le débat sur une autre construction de l’Europe. François Hollande a la possibilité de sortir de l’ornière dans laquelle ce traité enfoncera notre pays toujours plus : ne lui manque que la volonté politique ! Il doit permettre au peuple de décider ! Imposons cette exigence afin que le pouvoir ne soit pas laissé aux mains de la finance et des banques. Nous devons mettre le président de la République, le gouvernement et les parlementaires devant leurs responsabilités : comment prétendre faire un politique de gauche avec un traité de droite ? La France ne doit pas le ratifier !

Place au peuple, c’est maintenant !

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La campagne pour le Non au Traité, sur les marchés de Fontaine

Les communistes de la section Fontaine-rive gauche du PCF ont repris en main la campagne initiée par le journal l’Humanité en réalisant leurs propres affiches et en éditant un tract à plus de 10 000 exemplaires pour multiplier les contacts individuels.
Lors de 2 initiatives sur les marchés Marcel Cachin et Louis Maisonnat, nos camarades ont recueillis 50 signatures d’appels pour un référendum sur le Traité européen et signifier notre opposition à l’austérité à vie.

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François Hollande, nous voulons un référendum sur le TSCG

Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance,

c’est l’austérité à vie !

« Pourquoi le «traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire » – le TSCG – est-il caché aux citoyens de l’Europe ? Pourquoi ce silence autour d’un texte si important que ses rédacteurs principaux, M. Sarkozy et Mme Merkel, déclaraient qu’il allait permettre de sortir de la crise et de… sauver l’Europe ?

En vérité, ce texte communément baptisé « pacte budgétaire » est la bible de l’austérité budgétaire à perpétuité, négocié le 9 décembre 2011, décidé le 30 janvier 2012, et signé lors du sommet européen du 2 mars 2012. Depuis, la situation politique a changé en France, avec le renvoi par une majorité d’électeurs de celui qui a coécrit ce texte avec Mme Merkel : M. Sarkozy.

François Hollande avait fait de l’objectif de la renégociation de ce traité l’un des axes essentiels de sa campagne. Parmi ses soixante engagements, la proposition numéro 11 est la « réorientation de la construction européenne », qui stipule : « Je renégocierai le traité européen issu de l’accord du 9 décembre 2011 en privilégiant la croissance et l’emploi et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne dans cette direction. »

Au sortir du sommet européen des 28 et 29 juin derniers, il n’y a eu aucune renégociation du traité, qui doit être ratifié par les États. Tout juste a-t-on procédé à une opération d’habillage autour d’un « pacte de croissance » pour mieux faire avaliser le traité « austéritaire ».

Pourquoi se vanter à Bruxelles d’avoir obtenu un pacte de croissance et annoncer à Paris au Conseil des ministres que la croissance sera si terne qu’il faut demander aux Français de « faire des efforts » et économiser encore 33 milliards d’euros sur les investissements sociaux et publics utiles ? D’une part, une partie du pacte de croissance était déjà décidée. D’autre part, d’autres dispositions poussent aux privatisations et à l’aiguisement de la concurrence et sont donc franchement négatives. Enfin, le traité budgétaire a une valeur juridique contraignante, avec obligation de ratification par les États, jusqu’à induire des modifications dans les Constitutions nationales. Le pacte de croissance d’une portée très limitée n’est qu’une annexe des conclusions du Conseil.

Le nouveau traité est pire que ceux de Maastricht et de Lisbonne. Sous couvert de « discipline budgétaire », les critères de déficit public comparé aux richesses produites sont modifiés, imposant le niveau de 0,5 % contre 3 %. Si cet objectif n’est pas atteint, un « mécanisme de correction » se déclenche automatiquement. La combinaison de cet article et des deux règlements en cours
d’adoption définitive entre le Parlement européen et le Conseil européen revient à donner le pouvoir d’élaboration des budgets de chaque État à la Commission européenne, non élue. C’est donc elle qui déterminera la répartition des contributions de chaque citoyen au pot commun, mais aussi l’orientation des dépenses publiques. Ce traité oblige à inscrire ces règles autoritaires « au moyen de dispositions contraignantes et permanentes, de préférence constitutionnelles ». Ces directives « contraignantes » et « permanentes » annoncent donc l’austérité à perpétuité pour les peuples.
Un État ne se conformant pas à ces injonctions sera traduit devant la Cour de justice de l’Union européenne.

  • Le texte de la pétition pour un référendum sur le nouveau traité européen:

François Hollande s’était engagé à renégocier pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), appelé aussi pacte budgétaire, signé par Nicolas Sarkozy et Anglea Merkel.

Il n’en est rien. Or ce texte durcit encore les traités de Maastricht et de Lisbonne et prône à la fois l’austérité à perpétuité, et le contrôle des budgets par la Commission de Bruxelles.

Pourtant, l’expérience montre que cette orientation n’a fait qu’enfoncer les pays européens dans la crise et les peuples dans la souffrance. Nicolas Sarkozy battu, son traité ne doit pas être appliqué. Il faut aujourd’hui un débat public sur les orienations européennes et un référendum sur le nouveau traité.

Seul le peuple souverain peut décider de son avenir.

C’est une question de démocratie. Je demande au président de la République de convoquer la tenue d’un référendum sur l’approbation ou non de ce traité (TSCG).

NOM: ……………………………………….. Prénom: …………………………………..

Adresse: ……………………………………………………………………………………

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Profession: ………………………………………………………………………………….

Courriel: ……………………………………………………………………………………

 

Signature

 

A renvoyer à Section PCF Fontaine/Rive gauche, 14 Avenue Aristide Briand 38600 Fontaine

 

Signature en ligne


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Le 19 mai, sur le marché de Fontaine, le vote Front de gauche

Il y a de nouvelles élections au mois de juin ? Plusieurs fois cette interrogation nous a interpellé. Pendant des mois et des mois, les médias ont rivalisé pour couvrir l’élection présidentielle, sans pour autant préciser que ce sont les députés qui votent les lois d’où l’importance du scrutin des 10 et 17 juin prochain.
Et pour corser le tout un charcutage qui a coupé la ville de Fontaine en deux circonscriptions électorales différentes: la partie nord du canton Fontaine-Sassenage sur la 3ème et la partie sud du canton Fontaine-Seyssinet sur la 4ème.
Du côté de la 3ème circonscription, Muriel Chaffard, la suppléante de Patrice Voir était présente et du côté de la 4ème circonscription, Laurent Jadeau était également présent.
Ce qui pouvait s’avérer être un handicap, nous a au contraire permis de nouer davantage de contacts, à partir de la connaissance des bureaux de vote.
A l’Assemblée nationale, il y aura besoin d’élire de nombreux député-e-s pour :
• abroger toutes les lois scélérates, dont celles du quinquennat Sarkozy,
• reprendre le pouvoir sur le secteur bancaire et financier,
• relever le SMIC à 1700 € et augmenter les salaires,
• engager le retour à la retraite à 60 ans à taux plein pour tous,
• interdire les licenciements boursiers et relancer l’emploi industriel et les services publics, etc…
C’est dire, si le nombre de voix qui se porteront sur les candidatures du Front de Gauche sont primordiales pour faire élire des députés déterminés à affronter le pouvoir de l’argent.

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