Affiches du PCF

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/affiches-du-pcf/

Des projets dans le tuyaux !!

Lors du conseil municipal du 9 avril, le budget primitif du service de l’eau ainsi que le tarif au m3 de l’eau ont été voté. Les travaux nécessaires aux changements des branchements en plomb et le renouvellement des canalisations sur la ville sont imputables au prix de l’eau et entrainent une hausse, limitée, de 2 % de la part communale. En effet, le prix de l’eau à Fontaine, comme dans toutes les communes adhérentes du Sierg, Syndicat intercommunal des eaux de la région grenobloise, comprend la consommation individuelle des ménages, ainsi qu’une part dédiée à l’assainissement.
La volonté que nous partageons avec le Sierg, est de permettre à l’ensemble des habitants des communes le composant de bénéficier d’un vrai service public, délivrant une eau naturellement pure. Fontaine, en adhérent en 1947 au Sierg, a fait le choix de la solidarité et de la mutualisation de cette ressource naturelle si précieuse.
L’agenda 21 prévoit que l’eau retrouve sa place à Fontaine ! La préoccupation aujourd’hui est environnementale, il s’agit d’économiser au maximum cette ressource. Dans tous nos projets urbains, la récupération des eaux pluviales par des noues et/ou des toitures végétalisées est une exigence. Sa réintroduction dans les aménagements paysagers est d’ores et déjà effective : la seule fontaine de notre ville a été remise en service Place Louis-Maisonnat.
Dans le but de répondre au mieux aux demandes des habitants, la ville est en train d’étudier la possibilité de mettre en place la mensualisation des factures d’eau pour les fontainois. Un nouveau service qui permettra une gestion simplifiée du budget familial et d’établir une réelle concertation avec l’usager avec la mise en place de son échéancier mensuel.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/des-projets-dans-le-tuyaux/

L’hydroélectrique livré à la concurrence

1151265Le gouvernement va ouvrir à la concurrence l’exploitation de 51 centrales hydroélectriques, soit 20% du parc français.
EDF qui gérait 640 barrages et 447 centrales hydrauliques dans l’Hexagone, a perdu en 2008, après la privatisation de l’entreprise,  le droit de préférence dont il disposait lors du renouvellement des concessions hydrauliques.
Déjà, les appétits des firmes étrangères s’aiguisent ; ainsi l’autrichien Verbund  (actionnaire de Poweo), le canadien Hydro-Québec ou le norvégien Statkraft se sont déjà mis sur les rangs, le suisse Alpiq a publié un communiqué pour annoncer qu’il était lui aussi candidat au renouvellement des concessions en France, tandis que GDF Suez espère rafler quelques concessions à son concurrent français EDF.
Les conséquences de la mise en concurrence de la production hydraulique sont lourdes pour le service public, les usagers et les salariés.
Aujourd’hui, l’Unité de Production Alpes est dans la tourmente du renouvellement des concessions, avec un impact social qui n’est pas encore défini. En effet, les agents de la Séveraisse (Hautes Alpes) vont voir disparaître leur poste de travail au 31 décembre 2010, sans qu’il n’y ait eu de rencontre entre les OS et la Direction.(Voir dossier réalisé par la CGT)
La redistribution des concessions hydrauliques, et donc la sortie probable d’un certain nombre d’équipements du parc d’EDF va donner l’occasion, de fait, à une modification du tarif régulé de l’électricité.
À l’inverse, les opérateurs privés qui vont ainsi s’approprier des sources d’énergies les moins coûteuses vont pouvoir dégager des profits toujours plus importants. Tout cela conduira nécessairement à l’augmentation de la facture des abonnés, particuliers ou industriels.
L’énergie hydraulique est un bien commun et, à ce titre, son usage doit bénéficier à l’État (loi du 19 octobre 1919) et donc aux usagers. Le faible coût de production de cette énergie doit, de ce fait, profiter à l’ensemble des citoyens, et non pas à quelques-uns.
Les marges financières dégagées par ce mode de production doivent servir à maintenir le patrimoine et y associer les moyens humains nécessaires à la maintenance et à l’exploitation des installations.
La création d’un pôle public de l’Energie est nécessaire pour garantir la maîtrise publique de l’énergie et l’intérêt général. L’objectif à terme est que les entreprises, quel que soit leur statut ou leur taille sous l’égide du pôle public, ne puissent se faire concurrence. L’accès à l’énergie pour tous, dans le contexte actuel dû aux contraintes environnementales et à l’épuisement des ressources fossiles, entraîne l’exigence d’une optimisation de l’utilisation des énergies.
barrage-monteynardAfin que l’énergie puisse être produite dans des conditions de sûreté optimale, en respect des règles environnementales, les organismes de contrôle doivent bénéficier de moyens renforcés pour assurer leur mission. Les investissements nécessaires à la remise en état du patrimoine doivent être réalisés.
Une gestion rigoureuse de l’eau (réserves, crues) nécessite d’exclure cette ressource du secteur marchand tout en respectant son usage multiple

Dans la 4ème circonscription de l’Isère, avec notamment les barrages de Monteynard et du Sautet, limitrophe avec les Hautes Alpes, nous serons aux premiers rangs de cette casse organisée des outils de production énergique.

On ne peut manquer de rapprocher cette décision de la loi NOME concernant l’énergie nucléaire. Pour les futurs opérateurs, qui pour la plupart sont identiques à ceux qui postulent pour obtenir les concessions hydroélectriques, saisir toutes les opportunités de marché. D’autant qu’EDF devra céder en plus, jusqu’à 25% environ de sa production nucléaire annuelle à ses concurrents qui pourront l’exporter aux frontières moyennant un complément de prix et réalisant 10% à 20% de bénéfice dans la vente au détail. Ces mêmes concurrents pourront réaliser des bénéfices plus importants en vendant l’électricité sur les marchés de gros à terme, d’autant que le gestionnaire de réseau de transport (RTE) ne dispose d’aucun pouvoir de contrôle des livraisons.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/lhydroelectrique-livre-a-la-concurrence/

6 mai, 19H30, Fontaine, débat sur les Retraites

Jeudi 6 Mai 2010

à 19H30

Salle Jean Jaurès

43 avenue Jean Jaurès

38600 Fontaine

Débat sur les Retraites

avec la participation de

Yves Dimicoli, économiste

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/retraites/

le 1er mai, manifestation unitaire

Pour un grand 1er mai unitaire

Tous mobilisés

à Grenoble, manifestation à 10H, Gare, Alsace-Lorraine

Emploi, conditions de travail, pouvoir d’achat, avenir des retraites sont au cœur des préoccupations des salariés du public et du privé. Le sont aussi les axes revendicatifs portés en commun par l’intersyndicale depuis 16 mois. Ce sont sur ces priorités qu’elle interpelle :
- les pouvoirs publics,
- le patronat,
- les chefs d’entreprise.
La situation économique et sociale est d’ores et déjà à l’origine de nombreuses luttes, souvent unitaires, des salariés du public comme du privé. Ces mobilisations doivent s’inscrire dans la durée.

C’est pourquoi nous décidons de faire connaître nos exigences auprès des salariés toute la journée du 20 avril. C’est pour ces raisons que les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent les salariés à manifester très nombreux le 1er mai pour affirmer leurs attentes d’un monde plus juste où, partout, chacun a droit à un travail décent. |

Interpellation commune en vue du Sommet social

Donner la priorité au maintien des emplois
- Les employeurs doivent privilégier l’emploi stable, investir dans les emplois futurs. Quelle que soit la situation dans l’entreprise, c’est en investissant dans la formation et le travail qualifiant et en réduisant la précarité que la performance sera assurée. Les mesures, comme le chômage partiel, les jours de RTT ou de congés, en cas de baisse d’activité doivent être négociées dans l’objectif de préserver l’emploi et les salaires. Toute mesure à prendre dans l’entreprise en termes d’emploi et d’organisation du travail doit être discutée avec les représentants des salariés ;
- les suppressions d’emplois publics ainsi que les réorganisations forcées décidées dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) provoquent une dégradation des conditions de travail et des difficultés grandissantes pour assurer les missions de service public. Il faut stopper cette politique aveugle de suppressions d’emploi et de recours aux emplois précaires. Les personnels doivent être partie prenante des évolutions à apporter en termes de missions et d’organisation des services publics ;
- des mesures doivent favoriser l’accès à l’emploi, en particulier pour les jeunes ;
- les demandeurs d’emploi en fin de droits d’indemnisation doivent bénéficier d’un accompagnement renforcé pour leur permettre de retrouver un emploi avec un revenu garanti. Les conditions d’accès à l’Allocation spécifique de solidarité et au RSA doivent être élargies. Améliorer les salaires et le pouvoir d’achat, réduire les inégalités
- Dans les branches, les entreprises, la fonction publique, les négociations salariales doivent assurer le maintien du pouvoir d’achat et la réduction des inégalités ;
- les allègements de cotisations sociales doivent être ciblés et conditionnés aux politiques d’emplois et de salaires ; • le soutien du pouvoir d’achat doit être assuré notamment par le maintien et l’amélioration des dispositions prises en 2009, en particulier :
la suppression des deux derniers tiers provisionnels pour les contribuables payant la première tranche d’impôt sur le revenu,
l’amélioration des minima sociaux. Les mesures sociales pour faire face à la crise doivent être financées par la suppression du bouclier fiscal, la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires et la création d’une tranche d’impôt supplémentaire pour les hauts revenus.

L’avenir des retraites : un choix de société
Emploi, conditions de travail, niveau de salaire, ont des conséquences directes sur les équilibres des régimes de retraite et sur le niveau des pensions.
La concertation qui s’engage sur une « réforme des retraites » suscite une légitime inquiétude chez les salariés. Elle doit garantir la pérennité du système par répartition en assurant son financement et en corrigeant les inégalités. Ni l’agenda, ni les bases de départ de discussion proposées aujourd’hui ne sont susceptibles de répondre aux besoins de consolider les droits et le système de retraites par répartition.
Les seuls éléments de la réforme proposée restent le recul de l’âge légal de départ à la retraite et l’allongement de la durée de cotisation dans un cadre budgétaire constant : ceci n’est pas acceptable. Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, n’accepteront pas un passage en force.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/le-1er-mai-manifestation-unitaire/

Les racines et les rêves, Anicet Le Pors

Sortie du livre le 26 avril, Anicet Le Pors reviendra sur Fontaine en septembre.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/les-racines-et-es-reves-anicet-le-pors/

Un budget en demi teinte

La crise économique dans laquelle nous nous débattons depuis l’année dernière, cumulée à la suppression de la taxe professionnelle et à la réforme des collectivités locales marquent de manière significative cette année 2010.
Conformément à l’annonce faite par le Maire lors de la réunion publique du 24 mars sur le budget communal, les impôts locaux vont augmenter de 2,95 % cette année.
Cette pression fiscale de près de 3 % correspond à la perte de dotations d’Etat – 250 000 € – à laquelle s’ajoute la baisse de 170 000 € des aides de la Caf. Une fois de trop, le désengagement de l’Etat va être supporté par les populations les plus modestes . Nous le regrettons et nous le déplorons.
Mais cela ne va pas s’arrêter là. La suppression de la taxe professionnelle va nous obliger rapidement à faire des choix budgétaires drastiques.
En effet, si nous voulons maintenir un service public de qualité, qui réponde aux exigences des fontainoises et fontainois, nous devrons en priorité maintenir les dépenses de fonctionnement liées aux personnel communal. Ce qui nous obligera dans le même temps, au regard de la baisse de nos ressources, à différer voire supprimer des actions qui jusqu’à présent faisaient la spécificité et la richesse de notre vie locale. C’est ce que nous avons déjà commencé à faire en bi annualisant certains événements incontournables de la ville : le carnaval, la fête de l’environnement, les rencontres interculturelles…
Pour autant, nous allons continuer à investir pour répondre au mieux aux besoins quotidiens des habitants. Car l’objectif majeur de nos orientations politiques municipales demeure celui-ci. Nous allons donc maintenir le cap de l’innovation, du dynamisme et de la solidarité. Nous allons également confirmer la qualité de nos services et plus particulièrement ceux en lien avec l’éducation et ses équipements, qui nécessitent une réflexion globale et approfondie.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/un-budget-en-demi-teinte/