Non, ce ne sont pas des délinquants qui étaient rassemblés cet après-midi devant l’usine PSA d’Aulnay, mais des salariés mobilisés pour défendre leurs emplois et l’industrie.
Quand Arnaud Montebourg annonce ce matin que la fermeture de l’usine est “inéluctable” c’est un déchirement et une injustice pour les 3 300 emplois supprimés à Aulnay, pour les 15 000 salariés menacés en Seine Saint-Denis et pour tous les travailleurs mencés en France. C’est aussi une provocation, quand on sait que l’Etat a conforté l’accelération du processus en apportant, sans contrepartie, une garantie à la filière financière de PSA à hauteur de 7 milliards d’euros.
“le seul changement que nous ayons connu cet hiver, c’est le changement d’horaires”
Beaucoup d’élus communistes et du Front de gauche étaient présents pour soutenir les salariés, et des municipalités de Seine Saint-Denis ont voté des aides financières importantes pour les salariés grévistes. La solidarité s’organise face à la repression de PSA.
La lutte continue.